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Ile Maurice

Mexique - Mexique : Journees difficiles




Après quatre jours de route, deux jours de repos a San Antonio, nous sommes parvenus à Brownville, ville frontalière du Mexique. Nous y avons dormi une nuit afin de passer la frontière dès le lendemain matin. La nuit fut difficile car le climat était si humide que la sueur avait envahit tout notre corps sans que l'on ait exécuté un seul mouvement, la nuit ou le jour, la température et le taux d'humidité restent le même, la souffrance aussi. Celle-ci était d'autant plus importante que nous ne pouvions ouvrir les carreaux de la voiture (nous avons dormi dedans)faute de se faire dévorer par les moustiques. Le lendemain, vers 09h00, nous avons pris la direction du Mexique, éprouvés par une nuit où nous avons du combattre la chaleur et l'humidité. Nous avons passé 01h30 au poste frontalier qu'il aurait été possible de traverser sans vérification aucune de la part des douaniers mexicains. La frontière mexicaine ne possède en effet aucun poste de contrôle, c'est au citoyen honnête de s'arrêter.

Comme nous le sommes, bien évidemment, honnêtes, nous avons expliqué notre situation et avons rempli deux visas temporaires pour une somme plus importante que celles données précédemment aux USA, à savoir 20 dollars chacun. Notre épreuve n'était pas terminée, car dans ce pays, il faut payer le droit d'avoir sa propre voiture. Ainsi, nous avons attendu que la personne en charge du dossier nous remplisse les papiers nécessaires et avons du payer 330 pesos, soit 25 euros pour obtenir notre permis de véhicule. Les dépenses n'en étaient pas pour autant finies, car une fois débarqués sur le territoire mexicain, il est facile de deviner que toute la population est corrompue, y compris les militaires, policiers et gouvernement. Le pays est très pauvre, les voitures américaines existent mais le peuple se déplace surtout en camion transportant 30 autres individus à l'arrière de celui-ci. Les maisons ressemblent parfois plus à des cabanes qu'à de vraies demeures, les villes paraissent être des bidonvilles, la pauvreté est partout, la corruption aussi. Ainsi, 5 kilomètres avant d'arriver chez Eugénie, la cousine d'Olivier, deux policiers nous arrêtent pour nous faire observer la dite loi mexicaine. Ces deux derniers nous font remarquer que nous n'avons pas laissé passer des piétons, que nous devions les voir même si aucun marquage au sol n'est matérialisé. Nous lui disons alors que nous sommes étrangers, que nous ne savions pas, que nous venions d'arriver le jour même, mais nous lui disons aussi que les autres voitures, placées devant nous, avaient fait la même erreur sans être réprimandées. Ils nous regardent, nous le regardons, le silence se prolongeant, nous lui demandons alors de partir, pensant que ce n'était qu'une remontrance. Le policier surpris, nous annonce que nous devons payer 1000 pesos ou 100 dollars pour cette infraction et que si nous ne payons pas sur le moment, ils nous emmèneront au poste de police et nous ferons payer le double !. La colère monta alors en moi et lui dit alors qu'il profitait du fait que nous soyons touristes, que nous n'avons rien fait ( il a totalement inventé ses dires pour nous soustraire de l'argent), qu'il nous ait impossible de deviner une loi inexistante en France, et s'il lui arrivait la même chose dans un pays étranger, il ne pouvait connaître les lois dès le premier jour et qu'en aucun cas nous lui donnerions 1000 pesos. Reconnaissant, que nous n'étions pas si malléables que cela, il nous a alors demandé 200 pesos, 100 pour lui et 100 pour son collègue. Lorsque nous avons conté cette histoire à Eugénie, elle nous a simplement dit : 'vous avez payé 200 pesos, c'est bien '...A présent que nous sommes chez des mexicains, nous sommes plus en sécurité car nous nous promenons en compagnie de résidants et l'air d'être touristes est amoindri.


Article datant du 2003-11-01
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