|
Mexique - Mexique : Brèves reflexions
 Un samedi soir, les parents d'Eugénie nous ont invités avec toute leur famille à aller manger dans un club, 'le Casino', endroit où ils ont l'habitude de se rendre. Un mariage y avait lieu, ce qui nous permit d'avoir quelques explications sur leurs traditions. A leurs mariages, il y a toujours beaucoup d'invités, 500 convives semble être une bonne moyenne, en deçà, c'est peu, voire anormal. D'autre part, même s'ils prennent le temps d'envoyer des invitations, ils n'attendront pas de réponse, les organisateurs estiment toujours qu'environ 35% ne viendra pas, c'est ainsi. Ensuite, ils ne sélectionnent pas les invités, tout le monde est convié, et on ne différencie pas les gens du bal à ceux du repas, ceux qui sont invités le sont pour tout le mariage. A la campagne, c'est tout le village qui se joint aux mariés, on tue trois vaches, sachant qu'une vache fournit à manger à 300 personnes. Les gens mangeront chacun leur tour, à différents services, par contre, à partir de 18h00, comme un mariage coûte toujours cher, la nourriture et la boisson deviennent payantes.
Nous avons également appris qu'au Mexique les gens dansent toujours à deux. En effet, après avoir copieusement dîner, nous sommes allés dans un endroit pour danser, Eugénie, nous a alors expliqué que si nous voulions danser nous aussi, il fallait y aller à deux et que si l'un n'avait plus envie, l'autre devait renoncer à danser car au Mexique, on ne danse pas sans partenaire, c'est inconcevable. Toutefois, leur style de musique, salsas, mambos, invite la population à danser conjointement. De cette soirée, nous avons appris (Eugénie nous comptant à chaque fois les différences), mais nous avons également observé, et nous avons remarqué que les Mexicains ne sont pas si pauvres qu'on le suppose. En effet, les deux endroits où nous avons été conviés étaient d'une élégance certaine et les gens qui étaient présents se fondaient parfaitement dans le décor. De même, nous avons été à un anniversaire d'un ancien parton de Moises (mari d'Eugénie), et nous y avons constaté que les personnes invitées appartenaient à une classe insoupçonnée jusqu'alors. Ainsi, il n'y a pas les pauvres et les riches comme nous l'avons dit, mais il y a aussi une classe entre ces deux extrêmes, qui vivent bien, comme nous, mais avec une conception des choses si différente qui fait qu'ils sont mexicains et non européens.
Article datant du 2003-12-07
Commentaires sur l'article
|
|
|
Accueil
